Assassin's Creed est l'une des séries qui m'a le plus marqué lors de la génération précédente et je continue d’attendre le prochain avec impatiente. Pour ce premier blog je vais faire une rétrospective de la série pour montrer comment elle a évolué au fil des années et ainsi savoir ce qu'on peut attendre de ACUnity.
Assassin's Creed: les bases
Mon dieu ce que je l'avais attendu celui là, annoncé à l'E3 2006, la Xbox 360 venait de débarquer et la PS3 arrivait à grands pas, pour être à la hauteur de cette Next Gen, Ubisoft promettait de belles choses: Une foule réaliste avec chacun sa propre I.A, la liberté de mouvement pour pouvoir grimper sur n'importe quelle architecture (et pas juste une corniche prédéfini) et des combats réaliste demandant de la patience pour trouver les failles de l'ennemi.
Moi perso, rien qu'en voyant les vidéos de gameplay, j'avais les yeux qui brillaient, comme beaucoup à l'époque j'étais fan de Prince Of Persia et ce jeu s'annonçait comme une suite spirituelle grâce à son parkour. L'attente fut longue, surtout pour ceux qui n'avaient pas encore de ps3/360 il fallait attendre 5 mois pour la sortie PC et enfin pouvoir y jouer. Bien sur mon PC de l'époque pouvait à peine faire tourner le jeu mais même à 15 fps, la sensation de liberté était la !
Pour donner un peu le contexte, nous sommes en l'an 1191 pendant les croisades, le joueur incarne donc Altaïr Ibn La-Ahad, membre de la confrérie des Assassins et redevenu novice à cause de ses erreurs, il doit se racheter en assassinant 9 templiers qui sont répartis dans Acre, Jérusalem et Damas. Bien sur c'est la qu'on se rend compte du gros problème de ce premier AC : sa répétitivité, le jeu se résume donc à aller dans le QG d'une ville, récupérer les missions qui sont eux aussi répétitive (voler des messages, écouter des discutions, battre quelqu'un pour lui soutirer des infos), pour ensuite débloquer la mission d'assassinat.
Heureusement le jeu ce rattrape sur beaucoup de point: Chaque ville à sa propre ambiance et elles sont magnifiques (ajouter à cela une partie de la terre sainte que l'on peut parcourir à cheval), les missions annexes, bien que répétitive nous donne des informations pour nous aider lors de l’assassinat (ronde des gardes, placement des érudit, chemin sécurisé), son scénario pas si noir et blanc que ça (les templiers cherchant la paix comme les Assassins mais par d'autres moyens) et bien sur le gros plotwist du début qui sont les séquences dans le présent où le joueur incarne en réalité Desmond Miles, prisonnier chez les templier pour explorer les souvenirs de son ancêtre (Inception avant l'heure !).
Tout cela fait que la répétitivité au final on s'en fout un peu, quel jouissance d’être au sommet de la cathédrale d'Acre pour ensuite faire un saut de la foi (devenu culte maintenant) ! En combat j’enchaînais les kill en me battant avec la lame secrète, one shot kill avec une contre attaque garantie, au détriment de la défense (et ouais dans le premier avec l'épée il fallait 2 contre attaque pour tuer l'ennemi). Altaïr restera pour moi plus badass que Ezio pendant longtemps, même si à cause d'un bug de l'animus Altaïr ne pouvait pas nager ! Et bien sur comment ne pas parler des OSTs de Jesper Kyd qui colle super bien l'ambiance!
Bref pour moi AC1 restera un jeu culte qui a marqué ce début de génération pour tout ce qu'il a introduit en terme de gameplay, (bon j'avoue qu'il est devenu culte pour moi au moment où ils ont annoncé qu'on pouvait grimper partout : mon rêve dans un jeu vidéo).
Assassin's Creed II: Shit just got real
Si AC1 a posé les bases, AC2 les a consolidé avec du béton armé ! Au revoir répétitivité, bonjour scénario avec vrai cinématique ! Nous suivons donc cette fois Ezio Auditore Da Firenze lors de la renaissance italienne en quêtes de vengeance contre ceux qui ont assassiné sa famille, il sera notamment aidé dans sa quête par Leonardo Da Vinci qui joue un peu le rôle de Q, à donner plein de nouveau gadgets, et des gadgets il y en a ! Double lame secrète, lame empoissonné, pistolet caché, bombe fumigène et la fameuse machine volante ! Il y a de quoi faire pour tuer des gens, le combat a aussi été améliorer en plus des contres attaques, on peut maintenant désarmer et utiliser des haches et des marteaux pour des animations brutals ! Il est clair que Ezio envoie du pâté en combat. Concernant les skills d'assassins, Ezio grimpe plus vite que son prédécesseur, il peut faire des assassinats aériens, d'une corniche ou d'une botte de foin. Il peut aussi se mêler à la foule (Altaïr ne pouvait utiliser que les érudits), les pickpoté parce que oui, dans AC2 vous gagner l'argent qui servira ensuite à acheter des armes, des vêtements, des sacoches, des cartes,etc. et vous servira aussi à rénover des échoppes ainsi votre villa à Monteriggioni (ville qui vous sert de QG), en clair, AC2 introduit la customisation et tout un système économique.
Concernant Ezio, on s'attache beaucoup plus facilement a lui vu qu'on le suit depuis son jeune age, naïf et véritable womanizer, il saura opéré ses charmes auprès des fans (même si à ce point je trouve Altair toujours plus badass), nous le suivrons d'ailleurs pendant 20 ans, il aura même une barbe à la fin ! Le scenario nous emmene donc à Florence, dans une partie de la Toscane et Venise, les deux villes sont belles mais Venise sort du lot parce que qui dit venise dit eau et qui dit eau dit plongeon ! Et oui cette fois pas de bug d'animus Ezio sait nager !
On ira même vite fait au Vatican pour botter le cul du pape ! En effet cette fois-ci, on a de vrais méchants (mais du coup on perd un peu les nuances de gris de AC1), bien que ce soit les Pazzi et Uberto Alberti qui soit responsable de la mort des proches d'Ezio, le grand manitou de tout ça n'est autre que Rodrigo Borgia, futur pape sous le nom d'Alexandre VI.
Bien sur que ce serait AC sans ses séquences dans le présent, cette fois Desmond s'échappe des templiers grâce à Lucy Stillman, il rejoint ensuite les assassins composés de Shaun (M. je sais tout) et Rebecca (c'est elle qui "bricole" l'Animus 2.0) pour qu'il puisse apprendre en même temps qu'Ezio tout ce qu'il faut pour être un bon assassin, jusqu'à la tout est normal sauf quand on arrive à la fin et qu'on découvre le plus gros mindfuck de la série ! Je ne vais pas spoiler mais limite le jeu pendant un instant à casser le 4ème mur et en quelques minutes il a défini le rôle d'Ezio et Desmond pour les épisodes à venir.
En résumé AC2 améliore tous les aspects du gameplay, rajoute une gestion économique et plus que jamais on est impliqué dans le scénario. Pour autant AC2 a encore quelques défauts comme son I.A, sa toscane un peu vide ainsi que l'aspect des cinématiques qui sont encore a travailler mais encore aujourd'hui AC2 reste pour beaucoup le meilleur de la saga et qui n'a pas eu de frissons quand le titre Assassin's Creed 2 apparait accompagné de "Ubisoft presents" pendant que Jesper Kyd nous sublime avec son thème "Ezio family ".
Maintenant on avait qu'une hâte savoir où AC3 va nous emmener cette fois-ci ! sauf que Ubisoft nous réservera une surprise ...
Assassin's Creed Brotherhood: Qui veut du multi?
Surprise général ! 1 an après la sortie de AC2 sort Assassin's Creed Brotherhood, pas de changement d'époque cette fois ci, on continue les aventures de ce cher Ezio qui cette fois, se trouve dans une seule ville : Rome, qui faudra libérer de l'influence des Borgias, Rome étant la plus grande ville jamais crée dans un AC à l'époque il y a de quoi faire, bien sur mon réflexe a été de grimper sur le colisée d'abord (super bien rendu au passage), une des autres nouveautés est que vous pouvez traverser la ville à cheval, parce que oui c'est grand et il n'y a pas que des maisons mais aussi une campagne, Rome est assez diversifié pour ne pas s'ennuyer dedans et si jamais vous en avez marre de traverser la campagne à cheval, vous pouvez utiliser les tunnels sous Rome qui servent de voyage rapide.
Maintenant qu'on a un nouveau terrain de jeu, qu'apporte t-il en gameplay ? Beaucoup moins que ce que AC2 avait fait mais il y a quand même quelques nouveau truc sympa, l'arbalète qui avait été aperçu dans le premier trailer de AC1 est là, elle permet de tuer les gardes silencieusement à distance, on aurait aimé l'avoir depuis le premier ! Pour combattre les Borgias cette fois-ci vous ne serez pas seul, en libérant Rome de leurs influences, de nombreux assassins se joindront a votre cause, que vous pouvez envoyer en missions dans les 4 coins de l'Europe pour gagner de l'expérience ensuite d'une simple touche vous pouvez appeler vos recrues assassins qui feront le ménage a votre place ou vous aiderons lors de combats difficiles. Les combats sont plus offensifs vous pouvez enchainer les kills tant que personne ne vous frappe (c'est là que les combats deviennent cracké)
Léonard de Vinci est de retour, il vous donnera un parachute fort pratique, il vous demande aussi de détruire ses inventions qui sont désormais utiliser par les Borgias, cerise sur le gâteau vous pouvez les utiliser avant de les détruire, les missions de Léonard deviennent les plus rafraichissante du jeu ! ACB introduit aussi des défis en pleine mission pour avoir la synchro a 100% (le début des arrachages des cheveux).
Côté scénario nous suivons l'ascension de Ezio au rang de maître assassin car il devra affronter son plus grand ennemi, Cesare Borgia, fils de Rodrigo, l'histoire nous tient en haleine tout le long car c'est un véritable face à face qui se joue entre les deux à la fin.
Concernant le présent, on se fait un peu chier à vrai dire, on peut visiter Monteriggioni dans le présent mais à part ça... pas grand chose, cela dit Ubi arrive quand même à finir sur un gros cliffanger sorti de nulle part.
ACB a cependant une autre carte à jouer : son multijoueur, tout frais tout propre, sorti tout droit du studio d'Annecy, c'est un véritable jeu de chat et souris qui se joue dans les parties en solo ou en groupe, chacun étant un chasseur et un chassé en même temps, néanmoins le gros point fort de ce multi est que plus vous êtes discret, plus vous gagner de points ce qui change tout, ne vous avisez pas de courir car vous allez gagner peu de points et facilitez l'approche de votre poursuivant ! Les capacités que vous débloquerez vous aiderons pour traquer les cibles ou s'en cacher (déguisement, pistolets, couteaux, poisons, pièces de monnaies, etc.), sans parler des animations qui sont de top niveau pour vous permettre de scalper des ennemis avec un rasoir ou un couteau.
Au final avec un Ezio avec encore plus de charisme et son nouveau mode multi changeant des multis traditionnellement bourrin, on arrive à aimer cet épisode grâce au nouveautés, même s'il reprend beaucoup de AC2, ACB c'est un peu ce que Assassin's Creed Rogue sera comparé à Black Flag sauf que celui la pourra surprendre par son scénario étant donné qu'on incarne un templier.
Assassin's Creed Revelations: On prend les mêmes et on recommence
Bon c'est du sérieux, voici celui qui pour certain était l'épisode de trop, je vais tout de suite expliquer pourquoi. Nous voici en 1511, Ezio a vieilli et il est désormais sur les traces d'Altaïr en quêtes de réponses, vous l'aurez compris, qui dit Ezio, dit qu'on reprend donc les bases du gameplay de AC2 et ACB, cela fait maintenant 2 ans qu'on attend de nouveau le gap qu'il y avait entre AC1 et AC2, bon chipote un peu, puis on accepte de contrôler Ezio une dernière fois. Ezio arrive donc à Masyaf où il défonce quelques mecs dont le Robert de Sablé-like qu'on croyait tous qu'il serait le grand méchant du jeu (finalement non), on découvre qu'il nous faut 5 clés pour ouvrir la bibliothèque secrète de Masyaf, du coup direction Constantinople où elles sont dissimulées.
On rencontre donc Yusuf et les Assasins qui sont installés la bas. Yusuf nous introduit à une nouveauté de gameplay appelé la lame crochet, la lame est cool, elle rend les combats un peu plus dynamique, permet de grimper plus vite et de s'accrocher plus loin. Maintenant moi le problème que j'ai eu avec ce crochet, c'est que j'ai perdu la sensation de parkour avec, je trouvais tout cela trop assisté, du coup en plein jeu je me suis demandé "pourquoi je trip pas autant qu'avant ?". À l'époque Constantinople était la plus grande ville jamais crée, sauf qu'avec ce crochet, personnellement ce n'est que mon avis, on traverse tellement vite la ville qu'on n'a pas la sensation de grandeur et qu'on ne prend pas le temps de la contempler.
Pour beaucoup la lassitude est venue avec les missions de filature qui sont de nouveaux présents, celle qui a fait grincer le plus de dents est la mission où l'ont cherche un bouquet de fleur (sachant qu'on est un maitre assassin), rajouté à ça les sequence dans le présent où Desmond est coincé dans l'animus et qu'il ne peut pas faire grand chose à part allez dans ses souvenirs.
Pour autant ACR ajoute un tout nouveau système de bombes, ou l'on peut les crafté bombes en cherchant des ingrédients, le problème c'est qu'on ne les craft pas aussi facilement qu'un Last of Us, du coup on ne les utilise pas autant qu'on le voudrait, surtout quand les bombes fumigène et pièces de monnaies font le job.
Autre nouveauté, les passages de Tower Defense, en effet à certain moment de la partie, les templiers peuvent attaquer nos QG et nos recrues doivent les défendre sauf qu'au bout d'un moment elles deviennent vite répétitives, au final pendant ma partie j'ai laissé mes QG se faire attaquer et j'ai pas vu de grande différence. Tout cela réuni, entre les bases du gameplay qui reste les mêmes et les nouveautés qui sont dispensables, fait que les fans sont restés sur leur faim.
Maintenant faut pas déconner ACR a des qualités, l'ambiance de Constantinople défonce l'ambiance de Rome (qui avait les même nuages à longueur de journée), sortir de l'Italie fait du bien, on découvre une nouvelle culture, une époque où les Ottomans et les Byzantins sont en conflit permanents, de ce fait vous avez 2 factions de gardes dans les rues, les Ottomans sont jaunes et les Byzantins sont rouges, vous pouvez vous en servir pour qu'ils se battent entre eux et donc passez tranquillement, personnellement j'aurais aimé voir ça plus souvent dans AC3 avec les Patriotes et les Anglais.
Néanmoins le principal intérêt de cet épisode est bien sur son scénario, Ezio à ses 53 ans a atteint la classe d'Altaïr (surtout en VO), même si bon le vrai méchant de l'histoire n'a pas le charisme de Cesare, le scénario reste plaisant (le moment où Ezio se fait passez pour un ménestrel et chante est culte), Ezio affirme son statut de Mentor et grâce à sa classe italienne trouve sa future femme...
... sauf qu'on n'est pas venu pour le conflit Byzantins/Ottomans et la drague à la base, on doit chercher les clés pour ouvrir la bibliothèque. Les missions pour chercher les clés sont des phase plateformes rappelant Prince of Persia avec quelques événements dynamique dedans, une fois les clés en notre possession, nous pouvons retourner dans les souvenirs de Altaïr et jouez avec le gameplay de Revelations et ça ! c'est totally worth it ! On découvre donc la vie d'Altaïr à travers les 5 clés qui vont de sa jeunesse avant AC1 jusqu'à pratiquement sa mort, une fois toute les clés réunies, nous pouvons assister à l'une des meilleures fins d'un Assassin's Creed, véritable passage de flambeau entre Altaïr, Ezio et Desmond sublimé par les OSTs de Jesper Kyd et Lorne Bafle, suite à la révélation (bah oui c'est le titre du jeu), nous disons au revoir à Ataïr et Eziopour que Desmond (et le joueur) prenne sa destinée en main et se prépare pour ce que sera AC3
Assassin's Creed III: Pour le meilleur et pour le pire
Attendu au tournant depuis AC2, Assassin's Creed 3 a eu la lourde de tâches de succéder à la trilogie d'Ezio qui commençait a s'essoufler en terme de gameplay, tout le monde espérant avoir le gap entre AC1 et AC2 et quand je dis tout le monde c'est 12,5 millions d'exemplaires vendu dans le monde à ce jour (AC4 est à 10 millions) et c'est pas pour rien, il y a du bon .. mais aussi du mauvais, explication !
Nouvelle époque, nouveau lieu, nouveau héros, nouveau gameplay, le gap qu'on attendait est enfin là ! Cette fois-ci nous incarnons Connor Kenway alias Ratonhnhaké:ton pendant la révolution américaine, qui fera tout ce qu'il peut pour se battre pour la liberté et la protection de son peuple, les Mohawk. Déjà la c'est marrant, concernant Connor c'était 50/50, certains le trouvaient sans relief, d'autres (dont moi) le trouvaient bien écrit, je dirais que c'est plus une matière de préférences.
Cependant, avant de contrôler Connor, gros plotwist, nous contrôlons son père Haytham Kenway au début du jeu pendant environ 3 séquences, pour nous amener à un autre plotwist qui est: qu'il est un templier, tout le jeu jouera sur cette relation père/fils assassins/templiers. Personnellement, j'aurais raccourci les séquences d'Haytham, c'est long surtout quand on recommence. Dans le jeu les templiers seront du côté des Anglais, à l'ancienne vous devez assassiner 7 cibles et comme dans AC1, il y aura des nuances de gris, plus que jamais les assassins et templiers semblent proches ayant pour même but la paix, la seule différence étant que l'un veut contrôler le peuple et l'autre veut qu'il soit libre. Au cours de son aventure Connor rencontrera d'ailleurs de nombreuses personnalités connu, George Washington, Samuel Adams, Benjamin Franklin, Paul Revere, Israel Putnam, etc. On peut même assister à la déclaration de l'indépendance ! Bref un contexte historique très fort qui aide à l'immersion ! Pour les OSTs cette fois-ci, c'est Lorne Bafle qui s'en occupe pour ajouter le côté épique.
Une fois Connor en main, on peut tester le nouveau gameplay, la grimpette aux arbres et franchement ça fait du bien et quand on découvre la frontière, 1.5x plus grand que Rome c'est le nerdgasme, AC3 introduit d'ailleurs les saisons grâce à son nouveau moteur: beau temps estival, orages, pluies et neige, voilà votre nouveau quotidien.
La frontière grouille de vie avec tous les animaux qu'on peut trouver que vous pouvez chasser avec des appâts et des pièges, il y a des troupes qui marchent en jouant du tambour que vous pouvez assassiner par les arbres. Autre partie de la frontière: le Domaine Davenport où vous rencontrez votre maitre assassin Achilles, le domaine servira ensuite comme la villa de AC2, à tout ce qui est gestion, les missions de domaines quand à eux serviront à agrandir le domaine, ils feront leveller vos habitants, qui pourront ensuite faire des nouvelles recettes, pour faire de nouveaux objets pour pouvoir les marchander ou faire des améliorations pour Connor .. wow j'ai réussi à faire ça de tête.. parce oui le gros problème de ce AC3 est sa gestion et son interface, perso la première fois que j'ai joué, j'ai rien compris, j'étais même bloqué à une mission de domaine parce que je savais pas comment la continuer ! Notez au passage qu'il faut rentrer dans un menu pour changer d'arme ! wow ! Une fois ce léger contretemps passez, on peut se rendre compte que les missions de domaines sont super bien faites, on s'attache vraiment à ses habitants qui viennent s'installer dans le domaine, on découvre une nouvelle facette de Connor et on passe d'une simple habitation à un village entier qui respire la vie !
Bon maintenant qu'on a vu la vie dans la frontière, voyons voir ce que Connor sait faire de mieux, déjà Connor est plus agile que ses prédécesseurs, il peut faire des mouvements latéraux en pleine course pour éviter la foule et passer les barrières avec une fluidité sans égal. En combat, ce mec est une machine de guerre, lame secrète, tomahawk, pistolets, dague à cordes, arc, épées, marteaux, mousquets, il peut tout utiliser et enchainer les kills ainsi que contrer 2 personnes en même temps. l'IA étant encore à la ramasse vous pouvez faire une marée de corps, le problème étant plus tôt ceux qui sont sur les toits et arrête pas de vous spotter, ce qui peut devenir chiant à la longue surtout quand on joue comme un assassin.
En parlant de toits, Boston et New York sont super bien modélisé, on peut passer à travers les bâtiments (même si c'est scripté) et la foule est de plus en plus réaliste. Une partie de New York est brulée, les souterrains ont été récrée et peuvent servir de voyage rapide. Il y a pas à dire Ubisoft sait faire les villes mais il sait encore plus faire le gameplay naval.
La grosse surprise de ce AC3 sont les combats navals extrêmement jouissif, facile à prendre en main, le bateau fait à peu près tout ce que vous voulez de lui, l'équipage qui est dessus est super crédible (immersion totale en VO), les missions apporte une tout autre dimensions au jeu.
Seul problème bien sur, l'océan n'étant pas encore open-world, si vous allez trop loin, ben vous voyez un mur de désynchronisation.
Sur l'océan ça va encore mais sur la terre lors de la bataille de Bunker Hill, la séquence la plus scripté du jeu, vous essayez de faire comme lors de la cinématique en essayant de foncer sur les soldats, vous mourrez tout de suite, vous sortez un peu de la zone, mur de désynchronisation, basiquement vous devez suivre le chemin d'Ubisoft point, ça sur le coup c'était WTF.
Autre chose WTF, les bugs de AC3 très nombreux, j'ai eu de la chance dans ma partie mais j'ai quand même eu un Connor qui vole ou qui se coince dans un rocher.
Que serait un AC sans les séquences du présent, Desmond est désormais un vrai assassin et kick ass ! Pour récupérer certains artefacts vous allez devoir faire un peu de parkour en ville et cassez quelques gueules, enfin de l'action dans le présent! Desmond à désormais la tâche d'empêcher la fin du monde avant le 21 décembre 2012, vous voulez savoir pourquoi le jeu est rempli de bugs ? Parce que le jeu devait sortir impérativement avant cette date sinon le présent n'aurait pas été crédible. On prend du plaisir à incarner Desmond pour la dernière fois car après ça, ce sera le joueur le perso principale.
Si je devais résumer tout ça, AC3 fait sa petite révolution niveau scénar et gameplay, que ce soit dans la révolution, pendants les batailles navales ou dans le présent, l'immersion est la ! Le problème reste dans sa finition: mur de désynchronisation, I.A qui attaque à tour de rôle, interface pas du tout clair, bugs à foissons, bref quand on joue à AC3 c'est pour le meilleur et pour le pire.
Assassin's Creed IV Black Flag: Aye, Aye Captain!
Et voici le dernier, si avant AC3 on m'aurait dit que Ubisoft allait faire un Assassin's Creed avec des pirates j'aurais été réticent, mais avec les missions navals de AC3, il y avait finalement de quoi être positif.
C'est repartit pour un tour, nouvelle époque, nouveau lieu, nouveau héros, nous voici avec Edward Kenway (le papi de Connor) dans les Caraîbes durant l'age d'or de la piraterie. Oubliez les murs de désynchronisation et les séquences d'introduction trop longue, le grand mot de ce AC c'est la liberté, tellement qu'après 30 minutes vous pouvez déjà vous prendre pour un assassin et une fois que vous avez votre navire c'est tout l'océan qui s'ouvre à vous ! Entre les Anglais et Espagnol qui se battent dans tous les coins et que vous pouvez aborder, les îles à explorer, les fonds marins et ses épaves à pillées, la faune aquatique ou terrestre à chasser, ajouté à ça 3 grandes villes qui sont La Havanne, Kingston et Nassau, niveau contenu, vous êtes servi !
Votre navire, le Jackdaw sera littéralement le second personnage principal de jeu, que vous allez pouvoir améliorer dans tous les coins : coques, canons, triple canons, mortiers, canons pivots, éperons, boulets explosifs, à la fin aucun Man o War ne pourra vous résister.
Il est de même d'Edward qui en plus de son lots d'armes peut crafté en récupérant des peaux de bêtes, de son armure à la fabrication de fléchettes, tout est simple grâce à un sytème de craft hérité de Far Cry 3, toute l'interface à d'ailleurs était refaite, plus ergonomique, gros défaut de AC3, où l'on comprenait que dalle.
Même si les bases du gameplay reprend ceux de AC3, les animations d'Edward en combats sont époustouflantes et vous promettra de jolies abordages. Bien sur l'I.A est toujours et encore à la ramasse, je peux combattre à 2 contre 1 les yeux fermés pendant 10 minutes qu'ils auront pas l'idée de changer leur timing (tester en stream).
Néanmoins le jeu gagne en furtivité grâce à son environnement (et sa sarbacane) les arbres sont plus présents en villes et sont mieux fichu, les buissons et cannes à sucres permettent de se cacher et tuer furtivement, vous pouvez même prendre un navire sans que personne ne vous voit en nageant sous l'eau.
Parlons désormais de ce cher Edward et de ses amis, AC4 ne brille pas forcément par son scénario mais par ses personnages (je vous conseille de faire ce jeu en V.O, si vous voulez les vrais dialogues de pirate). Edward est le plus différent de tout les autres assassins, touferme les yeux et va tout droit xd simplement parce que pendant 3/4 du jeu nous ne jouons pas un assassin mais un pirate, il a les skills mais ne partage pas leur philosophie, c'est cette évolution de pirate à assassin qui sera le plus intéressant à suivre, comme dirait le papa de Batman, c'est un tombant qu'on apprend à se relever. Pendant son aventure, Edward cotoyera les plus grands noms de la piraterie: Barbe Noire, Benjamin Hornigold, Charles Vane, Anne Bonny, Mary Read, Jack Rackham, etc.. Nous voyons comment ils ont évolué dans cette âge de la piraterie, loin des fantasme de Disney.
Autre personnage important: le joueur qui évolue de présent, car c'est vous désormais le perso principale dans le présent, en vrai testeur de jeux vidéos chez Abstergo, qui se sert de vous choisir leur jeu, bien sur ce n'est qu'une façade des templiers dont vous allez pouvoir découvrir les secrets en hackant leur ordis, en espérant que ces phases dans le présent seront plus dévellopé dans ACUnity.
AC4 est sans doute l'épisode le plus osé de la série, allié pirate et assassins est bien culotté, pourtant cette AC rempli parfaitement son job, le dépaysagement est total surtout "next gen ", les assassinats sont plus ouverts que jamais, le gameplay et son interface a été perfectionné pour nous donner le plus de possibilités et la méta histoire en pleine transition nous réservera surement des surprises. Meilleur Assassin's Creed ? Tout dépend de votre point de vue, meilleur jeu de pirate ? Hell yeah ! Une chose est sur, on prend son pied.
Assassin's Creed Unity: Vers une révolution?
Direction Paris lors de la révolution française! Le gap sera de retour, le gameplay a de nouveau été refondu, le moteur a de nouveau évolué, le gap sera peut être même encore plus important sachant que c'est la première fois que nous changeons de machine, la liberté de AC4 sera de nouveau présente, prenez le chemin que vous voulez pour assassiner votre cible. Le héros Arno joindra très vite les assassins à cause d'un évènement, (on dirait le début de AC2 avec Ezio la), les mods missions (missions annexe pendant une mission d'assassinat) ressemble beaucoup au missions d'investigations de AC1 et la relation de AC3 entre assassins et templiers sera de nouveau mis en avant, peut être une possible union ? Attendez une minute.. Est-ce que ACU ne serait pas entrain de prendre le meilleur de chaque opus ? Non, parce qu'il va aussi révolutionner la série sur quelques points: Vous ratez une mission de filature ? Et bien la mission changera et vous devez poursuivre celui qui s'échappe, le multi compétitif instauré depuis Brotherhood disparait pour laisser place à des missions coop à 4, les combats promettre d'être plus ardus, les ennemis ayant désormais des barres de vie ne seront pas tué en un coup et en espérant (pitié!) avec une meilleure I.A., de ce fait la furtivité sera de mise pour cela une touche pour s'accroupir apparait! (En même temps cette fois on a plus de buissons pour se cacher), un nouveau système de progression fait son entrée, chaque action que vous ferez donnera de l'expérience à Arno (sans doute proche de Far Cry 3), et bien sur le plus important il y aura des chatons dans ACU ! (Comment ça c'est pas important ?)
Bien sur, il y a plein de choses dont nous ne savons pas encore,Ubi pourra peut être de nouveau nous surprendre avec les phases dans le présent, en tout cas pour l'instant c'est que du bon qui s'annonce pour ce prochain opus !
Donc voila cette rétrospective est finie, j'espère que cela vous a plu, surtout pour ceux qui découvrent la série que récemment, la prochaine rétrospective sera surement sur Uncharted, d'ici là je vous dit à très bientôt !